Le Matin d'Anvers, quotidien francophone anversois de tendance libérale, naît sous des auspices prometteurs en 1894. Le journal cher à son fondateur, Camille De Cauwer, adopte très vite un profil moderne grâce à l'apport d'outils novateurs, la
linotype et la presse rotative. Il obtient une place de choix au sein de la presse
de la Métropole tandis que l'esprit progressiste de ses dirigeants ne se dément pas.
Mais
la flamandisation entre alors dans une phase concrète, assurant peu à peu
l'unilinguisme régional en Flandre.
Dès lors, le public naturel de la feuille
anversoise se réduit inexorablement...
Le récit présenté ici aborde largement cette conjoncture linguistique particulière qui oblige d'abord Le Matin, également victime de l'industrialisation de la presse, à un processus d'inévitable concentration et qui, ensuite, précipite sa disparition du paysage médiatique.
Avant-propos : Sur léclosion dune minorité
francophone à Anvers
Introduction : Sous le signe du conflit linguistique
Conclusions générales : Une vie
dhomme
Citations et notes : Personnes citées | Journaux cités | Bibliographie
Version complète imprimable (édition originale du mémoire présenté à l'ULB en 1998)